Contrairement à bien des idées reçues, il est patent que l’armée allemande n’entra pas en guerre en septembre 1939 avec un matériel puissant et bien supérieur à... » 

Contrairement à bien des idées reçues, il est patent que l’armée allemande n’entra pas en guerre en septembre 1939 avec un matériel puissant et bien supérieur à celui de ses opposants.
La propagande d’’après-1945 qui avait exagéré pour les besoins de la cause l’effort et la volonté de guerre du IIIe Reich (‘Pas de beurre, des canons’) se heurte désormais aux récentes recherches prouvant nettement un certain degré d’impréparation au sein des forces armées allemandes. Une preuve en est trouvée dans la récupération de tout matériel utile dès 1938 (les chars ex-tchèques Skoda) ainsi que par l’entrée en service à la fin 1939 des véhicules de prise polonais dans la Wehrmacht ou dans les détachements paramilitaires allemands (O.T., NSKK ; etc.).
Après sa grande victoire de mai/juin 1940, l’armée du IIIe Reich ne négligera pas plus les dépouilles de l’armée française vaincue. Avions, navires, armement et véhicules en tous genres seront inclus dans les rangs de l’armée victorieuse à l’époque. Le présent livret se concentre sur l’emploi dans la Wehrmacht du matériel blindé français trouvé en grand nombre après la chute de la France.
L’auteur a rédigé un court exposé sur chaque type de char avant de s’effacer devant une impressionnante série de photos présentant ces véhicules sur tous les fronts (Afrique, URSS, Normandie, etc.). Sont ainsi développés les emplois des chars de prise suivants : chenillette UE, Renault 35 et B1bis, Hotchkiss H-35 et H-39, Somua S-35, tracteur Lorraine et automitrailleuse Panhard.
L’auteur évoque également les productions des fameux ateliers du colonel Becker, le meilleur récupérateur allemand de l’important butin fait par les Allemands à la fin de la Westfeldzug
(la campagne à l’ouest).
Un ouvrage de 64 pages rassemblant quelque 125 photos (pour la plupart inédites).
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